Information détaillée concernant le cours

[ Retour ]
Titre

D1 – Le rapport des chercheurs et des chercheuses au «terrain» et aux participantes et participants à la recherche dans les approches ethnographiques

Dates

17 mars 2023

Responsable de l'activité

Maïtena ARMAGNAGUE

Organisateur(s)/trice(s)

Dre Maryvonne Charmillot, UNIGE ; Prof. Maïtena Armagnague, UNIGE

Intervenant-e-s

Dre Kaoutar Harchi, Haute école de travail social HETS, Genève ; Prof. Maïtena Armagnague, UNIGE ; Dre Maryvonne Charmillot, UNIGE

Description

L'objectif de cette journée est de questionner le rapport au terrain et aux participant-es à la recherche. Comment entrer sur le terrain, comment en sortir? Quelles relations se nouent avec les acteurs sociaux et actrices sociales qui acceptent de témoigner, d'être observé-es?

Et plus précisément :

L’objectif de cette journée est de penser le rapport des chercheuses et des chercheurs au « terrain » et leurs relations aux participants et participantes à la recherche. Dans le cadre de recherches par observation participante, comment entrer sur le terrain, comment en sortir et que se construit-il entre les deux ? Quelles relations se tissent avec les acteurs sociaux et les actrices sociales qui acceptent de témoigner, d’être observé-es ? Les recherches par entretien sans observation participante posent également la question du lien dans la mesure où la relation n’est pas circonscrite au moment de l’interaction. Comment décrire et comprendre le lien susceptible d’habiter les chercheuses et les chercheurs au moment de la construction de leurs analyses et leur restitution ? Dans les recherches historiques construites sur la base de dossiers d’archives, la question des relations aux personnes concernées par les thématiques des chercheuses et des chercheurs se pose encore d’une autre façon. Même chose à l’intérieur d’une classe dans laquelle est installée une caméra durant une leçon ou une activité initiée dans le cadre de la recherche. On comprend par ces quelques lignes que la diversité des démarches méthodologiques est sans doute traversée par des questions communes. Cette journée sera l’occasion d’apporter des réponses (ou d’autres questions) situées en lien avec les thèses de chacune et chacun.

La matinée démarrera par un atelier d’échanges. Les doctorantes et les doctorants sont invités à présenter leur travail sur un mode synthétique en identifiant les questions et réflexions saillantes en lien avec la thématique de la journée. Celles-ci seront reprises dans les autres temps du programme. L’atelier sera suivi d’une conférence de Kaoutar Harchi intitulée La relation d'enquête, une relation de pouvoir ?

L’après-midi, un second atelier permettra aux participantes et participants d’approfondir les réflexions par un travail d’analyse en groupe sur un texte portant sur les expériences d’enquêtes.

Tout au long de la journée, l’attention sera portée aux questions et réflexions amenées par les doctorantes et les doctorants en lien avec leur travail de thèse, dans une dynamique de cercles d’intelligences collectives.

Programme

Programme (PDF)

Programme 

Horaire

 

9h00-9h15

Accueil et introduction à la journée 

Maïtena Armagnague & Maryvonne Charmillot

9h15 – 10h45

Atelier 1. Échanges sur les thèses en cours[1] : présentation des recherches en mode synthétique è 4 minutes max. par projet, à partir de la thématique de la journée : rapport au terrain, relations avec les participantes et participants à la recherche.

10h45 – 11h15

Pause-café et croissants

11h15 – 12h30

 

La relation d'enquête, une relation de pouvoir ?

 Kaoutar Harchi, sociologue et écrivaine, HETS

 Résumé

Dans le cadre de cette présentation, je porterai mon attention sur la démarche de recherche en sociologie et, plus précisément, sur la relation d’enquête. La relation d’enquête, ici, n’est à entendre comme la somme des liens que l’enquêteur noue avec l’enquêté mais davantage comme une rencontre incertaine, instable, changeante, qui modifie continument les places respectives occupées par chacun. Ainsi, entre l’enquêteur et l’enquêté existe une multitude de relations menacées par l’asymétrie, la forme inégalitaire ou encore le pouvoir oppressif. Est-il alors possible de conduire une enquête sans dominer ? Les quelques pistes de réflexion que je proposerai seront issues d’une enquête sociologique conduite en situation carcérale.

 

12h30 – 13h45

Pause repas

13h45 – 15h15 

Atelier 2. Travail en groupes et échanges en plénière à partir du texte de Daniel Bizeul, Que faire des expériences d’enquête. Apports et fragilités de l’observation directe

(https://www.cairn.info/revue-francaise-de-science-politique-2007-1-page-69.htm)

15h15– 15h30

Pause-café et biscuits

15h30 – 16h00

Avec quoi repartons-nous ? Réflexions, ressources, besoins, souhaits etc.

16h00 – 16h15

Feed-back de la journée entre doctorantes et doctorants

[1] Profitez de ce temps d’échange avec Kaoutar Harchi et les participant-es à la journée pour partager les questions et réflexions saillantes concernant votre travail en cours en lien avec la thématique de la journée. Celles-ci nourriront le moment d’échange et seront travaillées tout au long de la journée.

Lieu

UNIGE

Information

La journée aura lieu au CMU à Genève, 1 rue Michel-Servet. Des informations pour trouver la salle S3, suivront.

Places

27

Délai d'inscription 10.03.2023
short-url short URL

short-url URL onepage